Mehr Nachsicht mit CBD-Konsumenten im Strassenverkehr? – ein SRF Beitrag

Plus de clémence pour les consommateurs de CBD dans la circulation routière ? – une contribution au FSR

16 January 2019Johann Froesa

Limite au lieu de tolérance zéro

Toute personne qui consomme du chanvre CBD légal peut perdre son permis de conduire si elle est arrêtée par la police de la circulation. L’Office fédéral de la santé publique veut résoudre cette contradiction et introduire une limite pour le THC, similaire à celle de l’alcool. En matière d'alcool, la situation est claire : toute personne ayant un taux d'alcoolémie supérieur à 0,5 pour mille et arrêtée pour un contrôle routier perdra son permis de conduire. La situation est tout aussi claire aujourd’hui avec la marijuana : si l’ingrédient psychoactif THC est détecté dans le sang, la licence est révoquée – la tolérance zéro s’applique.

Il faut résoudre l’incertitude

Le gouvernement fédéral étudie actuellement la possibilité d’instaurer une nouvelle limite pour la marijuana, comme c’est le cas pour l’alcool. Le problème : même dans le chanvre CBD, qui est légalement disponible dans tous les kiosques et n’a aucun effet intoxicant, il y a une petite quantité résiduelle de THC. Toute personne qui fume du CBD ou le prend comme médicament court le risque de perdre sa carte d’identité lors d’un contrôle routier. Pour l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), il s’agit d’une situation contradictoire.

« Les consommateurs de cannabis légal ont du mal à comprendre pourquoi ils sont signalés alors qu’ils n’étaient pas en état d’ébriété lors d’un contrôle », explique Markus Jann, chef de la section Principes politiques et application de la loi à l’Office fédéral de la santé publique. « Nous devons résoudre cette incertitude. » C'est pourquoi l'Office fédéral a lancé une étude à la mi-juillet. L’objectif est de déterminer où se situe la limite de l’effet enivrant du cannabis. Si cela dépendait du BAG, il faudrait fixer une valeur limite pour le trafic routier.

Quelle devrait être la hauteur de la limite ?

Aujourd'hui, il n'existe qu'une seule limite de détection pour le THC en Suisse : si le sang d'un conducteur est testé et qu'il contient plus de 1,5 microgramme de THC par litre, il est considéré comme prouvé que de la marijuana a été consommée. Cependant, cette valeur est si proche de zéro qu’elle est dépassée même lorsqu’aucun effet intoxicant n’est ressenti ou lorsqu’il a disparu depuis longtemps.

L'OFSP appelle donc à la définition d'un « seuil d'efficacité » – l'étude menée en collaboration avec l'Université de Bâle devrait fournir d'ici février 2020 les premiers résultats sur son niveau potentiel. Une partie de l'étude comprend également une comparaison avec d'autres pays : en Grande-Bretagne, par exemple, la limite est de 2,0 microgrammes de THC par litre de sang, tandis qu'aux Pays-Bas, elle est de 3,0 microgrammes.

La résistance est inévitable

Toutefois, fixer une nouvelle limite pour le THC nécessiterait une révision de la loi. Les politiques devraient donc agir – et une nouvelle valeur limite est très controversée. « Je trouve très discutable la manière dont le BAG avance », déclare la conseillère nationale UDC Andrea Geissbühler. Elle craint une légalisation progressive du cannabis – une limitation du trafic routier serait un pas de plus dans cette direction.

La tolérance zéro est particulièrement importante dans le trafic. « Le chanvre CBD agit comme un somnifère ou un sédatif. « Tu ne devrais vraiment pas être autorisé à conduire une voiture avec ça. » Le conseiller national UDC s’étonne que l’Office fédéral dépense l’argent des contribuables « pour des études aussi insensées ».

Une contribution de SRF, André Ruch Vendredi 09.08.2019, 16:42, Mis à jour à 20:35

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